Famille Fressinaud

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Famille
Fressinaud
ou
Freyssinaud
Image illustrative de l’article Famille Fressinaud

Blasonnement D’argent à la grue au naturel, au vol abaissé regardant une branche de frêne de sinople à dextre
Branches Fressinaud-Saint-Romain, Fressinaud de Beauviquier, Fressinaud Mas de Feix, Freyssinaud de Lavergne, Freyssinaud
Période XVIe siècle-XXIe siècle
Pays ou province d’origine Limousin
Fiefs tenus la Ribière, le Verdier, Salagnac, le Mas de Feix, le Bos-Viger, Lavergne
Demeures Château de Collonges
Charges Juge de paix, Maire, Maître Balancier, Conseiller général
Fonctions militaires Officiers
Fonctions ecclésiastiques prêtres, curé, vicaire général
Récompenses militaires Ordre de la Légion d'honneur

Médaille militaire

La famille Fressinaud est une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française originaire du Limousin.

Evolution de l'orthographe du nom[modifier | modifier le code]

On rencontre plusieurs orthographes au fil du temps : Freyssinaud, Freyssinaux, Freissinaud, Fraissinaud, Fraissynaud, Fressinaud. Plusieurs branches sont connues sous les noms : Fressinaud-Saint-Romain, Fressinaud de Masdefeix, Freyssinaud de Beauviquier.

D'autres ne portent que le nom Fressineau[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

La première mention de la famille Fressinaud orthographié alors Freyssinaud est présente dans une requête adressée au roi Charles IX en 1571 rédigé par Pierre Bardonnault, Freyssinaud et Jaussen qui était tous maître balancier à Limoges[2]. D'autres mentions antérieures sont notées dans un texte de 1564 ou sont écrit les noms Freyssinaud Léonard et Freyssinaud Jehan (à Limoges), ils étaient aussi tout deux maître balancier[2].

Subsequement la famille Fressinaud à donc comme charge d'origine maître balancier (à limoges)[2].

En ce qui concerne les branches subsistantes au XXIe siècle, elles descendent d'un Fressinaud présent à Saint-Léonard-de-Hoyat[3]. Elle a donné les branches présentes en Haute-Vienne et dans la Creuse. On y compte aussi la branche Fressinaud-Saint-Romain dont un membre devient conseiller général de la Creuse et achète le château de Collonges en 1828[3].

André Fressinaud Mas de Feix (1856-1935) était propriétaire d'une usine de Kaolin à Bézenat ou il possédait 117 ha en 1914[4].

Plusieurs Juge de Paix ont été élus dans cette famille tel que Jean-Jacques Fressinaud-Saint-Romain (1833-1864) , il est aussi maire du Grand-Bourg[5]; Henri Fressinaud Mas de Feix (1851-1897) à Ambazac[6].

Filiation[modifier | modifier le code]

La famille Fressinaud est anciennement connue en Limousin[1].

La famille a fourni des magistrats des officiers, des conseillers d'État, des prêtres, des conseillers généraux, etc.[1].

La lecture des actes de l'état civil permet de s'assurer que la famille est subsistante au XXIe siècle, en particulier sous le nom de Fressinaud Mas de Feix.

  • Claude Fressinaud, maître balancier à Limoges. Il épouse Marguerite Clément.
    • Pierre Fressinaud, maître balancier à Limoges. En 1627, il épouse Madeleine Suduiraud.
      • Pierre Fressinaud ( à Limoges/Saint-Pierre-du-Queyroix-1690), sieur de la Ribière et du Verdier, receveur de la seigneurie de Salagnac. Il épouse le à Limoges, Marie de Venassier. Veuf, il épouse en secondes noces Françoise de Vaucorbeil.
        • (1) Simon Fressinaud Masdefeix, bourgeois du village de Noühaut. Il épouse Anne Jacquette Goumot.
          • Pierre Fressinaud ( à Saint-Amand-Jartoudeix - à Saint-Amand-Jartoudeix), sieur du Mas de Feix. Le à Saint-Amand-Jartoudeix, il épouse Marie Aymée Le Noir.
            • Jean Baptiste Fressinaud Mas de Feix (1734 - ), bourgeois. Le à La Chapelle-Taillefert (Creuse), il épouse Marie Anne de Saint-Vourry.
              • André Fressinaud Mas de Feix ( à Saint-Amand-Jartoudeix - à Saint-Amand-Jartoudeix). Le 3 ventôse an V () à Sauviat-sur-Vige (Haute-Vienne), il épouse Catherine Duléry de Peyramont.
                • Alexandre Fressinaud Mas de Feix (1812 - à Sauviat-sur-Vige) épouse Vérité Maleyx.
                  • Henri Fressinaud Mas de Feix ( à Sauviat-sur-Vige - à Sauviat-sur-Vige), juge de Paix, propriétaire à Bézénas (Sauviat-sur-Vige). Le , à Sauviat-sur-Vige, il épouse Marie Thérèse Andret.
                    • André Fressinaud Mas de Feix ( à Sauviat-sur-Vige - à Angers), maire de Sauviat-sur-Vige de 1904 à 1908. Le à Payzac (Dordogne), il épouse Marie-Jeanne Elisabeth Desbordes. D'où descendance.
                • André Fressinaud Mas de Feix ( à Limoges - à Sauviat-sur-Vige). Le à Coussac-Bonneval (Haute-Vienne), il épouse Catherine Vérité Maleyx.
                  • André Fressinaud Mas de Feix ( à Sauviat-sur-Vige - ), industriel. Le à Saint-Éloy-les-Tuileries, il épouse Marie Aménaïde Beineix.
                    • Henri Fressinaud Mas de Feix ( à Saint-Éloy-les-Tuileries - à Limoges). Le à Limoges, il épouse Marie-Thérèse de Font-Reaulx.
                      • Aménaïde Marie André Fressinaud Masdefeix ( à Limoges - à Paris 4)[7]. Le à Clermont (Oise), elle épouse le journaliste André Lafargue.
        • (2) Pierre Fressinaud (1665 - à Le Grand-Bourg (Creuse)), sieur du Verdier, archer en la grande prévosté du Limousin à Limoges. Il épouse le à Bénévent-l'Abbaye (Creuse), Marie Marchandon.
          • Simon Fressinaud ( à Bénévent-l'Abbaye - à Le Grand-Bourg (Creuse)). Il est seigneur de Bos-Viger (fief qu'il avait acquis en [8]) et bourgeois de Saint-Léonard en 1757[9],[10].

Édith Fressinaud-Masdefeix[11], docteur en médecine, docteur ès sciences, directeur adjoint du Centre de transfusion d'Angers, est l'auteur de l'article « Hémophilie » dans l'Encyclopædia Universalis[12].

Armoiries[modifier | modifier le code]

Ses armes sont : d'argent à une grue au naturel, au vol abaissé, regardant une branche de frêne de sinople qui est à dextre[1],[13],[14].

Alliances[modifier | modifier le code]

Les principales alliances de la famille Fressinaud sont: de Vaucourbeix, de Chastillon, Jupile du Boisvert, Faure, Catineau de la Roche, de Lavilatte de Vérines, Biernais, du Léry de Peyramont (1797), de Noyant, Jaquet, Sansard de Lavaud, Maleix, Foucaud, Bataille[15].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Chaix d'Est-Ange 1927, p. 264-265.
  2. a b et c Société métrique de France, Le Système métrique, 1er trimestre 2006, 132 p. (ISSN 0180-5673, lire en ligne)
  3. a et b Jalounaix 2012, p. 293.
  4. L.BOURDELAS, « Une histoire de La Jonchère et de son arboretum », franceinfo,‎ (lire en ligne)
  5. A. Guyot, Almanach impérial, , p. 596
  6. Patrick Laharie et Annie Poinsot, Juges de paix, et greffiers (1895-1910), Paris, CENTRE HISTORIQUE DES ARCHIVES NATIONALES, , 118 p. (lire en ligne), p. 17
  7. « Notice Aménaïde Marie André Fressinaud Masdefeix » dans le fichier Insee des décès en France depuis 1970.
  8. Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, , [lire en ligne].
  9. André Lecler, Dictionnaire historique et géographique de Haute-Vienne, p. 602, [lire en ligne]
  10. Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, janvier 1910, [lire en ligne].
  11. Arrêtés du 1er juillet 1997 portant renouvellement dans les fonctions de praticien hospitalier associé.
  12. Édith Fressinaud, sur le site de l'Encyclopædia Universalis.
  13. Grand Armorial de France, p. 69.
  14. Jalounaix 2012, p. 294.
  15. Ambroise Tardieu, Grand dictionnaire de la Haute Marche Historique, généalogique, bigraphique, Wolf Loner de Gaillimh, , 1893 p. (lire en ligne), p. 287
    Dictionnaire d'Ambroise Tardieux concernant les familles célèbres ayant tenu fiefs en Haute marche avant 1789